vendredi 23 février 2007

La musique n'adoucit pas forcement les moeurs

Comme promis : voilà le premier billet en rapport avec notre nouvelle ligne éditoriale.

Quelles réactions avoir quand vous êtes gênés par le bruit de vos voisins ?!
Tout d'abord, faisons un petit point :
comme nous, vous l'avez surement vu il y a quelques temps, une affiche sur l'ascenseur nous faisait remarquer que la résidence n'était pas super bien isolée et que la musique (en particulier les basses) passait d'étage en étage.
Anecdote : c'est grâce à la personne qui a mis cette affiche que nous avons eu l'idée de la création de ce blog.
Il est vrai que notre résidence n'est pas ce qui se fait de mieux en matière d'isolation et c'est pourquoi même une musique modérément forte peut gêner les personnes vivant à côté, en dessous ou au dessus.

Nous avons remarqué qu'il y a deux types de voisins "bruyants".

les premiers sont ceux qui de temps en temps écoutent la télé ou la musique un peu fort.
Les seconds sont ceux qui pratiquement un soir sur deux (j'exagère à peine) font la fête, mettent la musique à fond, poussent des cris, hurlent pour se parler tellement le son est fort et ça pendant des heures...

En ce qui concerne le premier type de voisins, n'hésitez pas : allez les voir !
Il est probable qu'ils ne se rendent pas compte que le son de leur télé/chaine-hifi vous gène.
Les prévenir gentillement que vous n'arrivez pas à dormir est un bon moyen d'arranger les choses.
J'en ai fait l'expérience moi même, mon voisin est venu me voir pour me dire qu'il ne pouvait pas se concentrer sur ses révisions parce que ma musique était trop forte. Pourtant je ne pensais pas qu'au volume où je l'écoutais, elle pouvait gêner.

Pour ce qui est du second type de voisin, c'est plus délicat :
quand la musique est si forte que deux étages plus haut on l'entend comme si on était dans leur appartement, qu'il est une heure du matin et que cela fait 3 heures que ça dure c'est une évidence : ils sont conscient que c'est très (trop) fort et que cela gène !
A partir de là, il est difficile de savoir comment on sera accueilli si on va sonner chez des gens ayant si peu de respect pour ceux qui vivent autour d'eux.

De plus, en regardant les boites au lettres nous nous sommes aperçu qu'il y avait énormément de fille dans la résidence et c'est compréhensible qu'elles hésitent à s'imposer (les commentaires du billet précédent nous confirme ce que nous pensions).

Dans ce cas, (et à notre humble avis) la meilleure (seule?) solution est de faire appel à la police.

Nous nous sommes renseigné directement à la gendarmerie pour connaitre l'action de la police en cas de nuisance sonore et sachez que lorsque vous appelez pour signaler un problème, la personne au bout du fil prend vos coordonnées (c'est la procédure) mais en aucun cas les gendarmes qui se déplacent ne donnent votre nom ou toutes autres indications sur vous aux personnes qu'ils viennent contrôler.

Dans un premier temps la police averti et fait un rappel à la loi (vous trouverez cette loi à la fin du billet).
Dans un deuxième temps (en cas de récidive) la police établie un rapport et dans un troisième temps elle dresse une contravention.

Appeler la police, c'est une bonne solution qui est surtout valable quand vous ne pouvez pas dormir. Mais elle ne se déplace pas toujours (et oui, elle a souvent des choses bien plus grave à traiter en priorité) .

Alors sachez que vous avez un autre moyen de vous faire entendre : contacter la société qui gère la résidence !
Gestrim a un champ d'action bien plus étendu que la police, elle peut par exemple décider de ne pas reconduire le baille de location voir carrément l'annuler !!
Voici le numéro de l'agence qui s'occupe de Brétigny : 01 53 20 89 00 les personnes sont très sympa et surtout très très compréhensive (tout comme les gendarmes que nous avons eu au téléphone).

Une dernière chose avant de clôturer notre billet : quand il y a de la musique et que ça vous exaspère ne vous dites pas qu'un autre voisin va bien finir par appeler la police ou Gestrim, faites le vous aussi car plus nous serons nombreux à nous plaindre et plus notre plainte sera prise en compte.
En effet, les gendarmes sont humains et si en plus de leur charge de travail "plus importante" qu'une nuisance sonore ils ne reçoivent qu'un appel pour la résidence, ils auront vite fait de le mettre en dernier dans la leur liste d'intervention. Alors que si nous sommes 3,4,5 ou plus à appeler, là ça bougera rapidement et on ne devra pas attendre 3 heures avant que cesse la musique.

Et si les quelques appartements qui organisent ces soirées lisent ces lignes, essayez de comprendre que nous n'avons pas à subir cette gêne !
On bosse toute la journée et le soir ce qu'on veut c'est se reposer au calme et surtout dormir !

Et pour ceux qui pensent que la journée "on a le droit le droit d'être plus bruyant" sachez que vous vous trompez !
La notion de tapage nocturne
n'existe pas et pour preuve, voici la loi relative aux nuisances sonores :
en référence à l’article R-1336-7 du Code de la santé publique, le bruit est interdit de jour comme de nuit et qu’il peut être sanctionné comme un trouble anormal du voisinage, notamment en raison de son intensité, de sa durée ou de sa répétition.
Les bruits liés aux particuliers restent passibles d'une contravention de troisième classe (450 euros maximum).
Les bruits liés aux particuliers restent passibles de la saisie du matériel provoquant la gène sonore.
Les sanctions pénales sont aggravées en ce qui concerne la récidive.

Que se soit à 14 heures ou à une heures du matin, que se soit le week end ou en pleine semaine, les nuisances sonores ne sont pas acceptables !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

23h55, pas besoin de faire un dessin vous savez de quoi et de qui il s'agit.
Merci pour ce bordel dans la rue, c'est décidé j'appelle la police et j'espère ne pas être le seul, c'est un putain de manque de respect !!